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Céphalopodes crétacés

Classements et relations

Classement par longueur croissante des rostres les plus complets

de la population du Sud-Est de la France

En outre des relations classiques, l’étude de Duvalia emerici impose de considérer le développement du volume de la « bosse dorsale », laquelle devra être positionnée par rapport à l’apex, de même que la valeur en volume de « l’étranglement antérieur », dont la distance à l’apex sera également appréciée. D’où certaines relations portées dans les tableaux ci-dessous. 

En plus du lot de rostres récoltés par mes soins, il est possible de considérer les valeurs numériques tirées de spécimens de la littérature :

  • l’holotype de F.V. RASPAIL, refiguré par J. RASPAIL en 1907 [PALEONTOLOGIA UNIVERSALIS, fiches 15, 15a] ;
  • le plésiotype représenté par J. RASPAIL sur la même fiche, dont la morphologie offre certaines différences avec le spécimen d’origine ;
  • l’excellent exemplaire représenté par J. DUVAL-JOUVE en 1841 (planche 5, figure 3), complet et d’une taille exceptionnelle.

L’examen des valeurs données par ces 3 rostres historiques montre clairement les différences morphologiques existant entre l’holotype et les deux autres exemplaires.

Ces deux types de morphologie se retrouvent au sein de ma population. Par exemple, à taille égale, le spécimen 3097 de BARREME offre la caractéristique de l’holotype, de même que le spécimen 53670 de LACHAU, qui atteint une taille un peu plus importante.

Par contre, l’exemplaire 38370 de STE COLOMBE se rapproche considérablement du plésiotype.

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En ce qui concerne la représentation donnée par DUVAL-JOUVE d’un rostre de près de 11 centimètres de longueur, il ne s’agit certainement pas d’une exagération du dessinateur étant donné que l’on rencontre sur le terrain des fragments de taille comparable. Mais le spécimen de DUVAL-JOUVE, complet, est tout à fait exceptionnel par sa conservation. Morphologiquement, il s’apparente au plésiotype.

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